Ce jour, c’est aux côtés d’Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques de France, et de Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, que le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer a présenté à la presse le dispositif de sécurité prévu à l’occasion des Jeux Paralympiques. Étaient notamment réunis Laurent Nuñez, Préfet de police de Paris, Thierry Mosimann, coordinateur national pour la sécurité des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, Céline Berthon, Directrice générale de la sécurité intérieure (DGSI), Frédéric Veaux, Directeur général de la police nationale (DGPN), Julien Marion, Directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC), et le général de corps d’armée Tony Mouchet, Directeur des opérations et de l’emploi (DOE) de la gendarmerie nationale.

Un dispositif similaire à celui des Jeux Olympiques

Gérald Darmanin a introduit son propos en rappelant le succès des Jeux Olympiques, souligné tant nationalement qu’à l’international. Il a chaleureusement remercié les forces de l’ordre. La décision de ne pas leur octroyer de congés au cours de la période aura permis de mobiliser jusqu’à 35 000 forces chaque jour. Policiers et gendarmes auront largement contribué à faire de cet évènement une liesse populaire. Le ministre s’est ensuite concentré sur trois points, en détaillant les effectifs engagés à l’occasion des Jeux Paralympiques, avant de donner des précisions sur les dispositifs mis en œuvre lors du Relais de la Flamme et de la cérémonie d’ouverture.

Les Jeux Paralympiques, qui se tiendront sur 19 sites en Île-de-France et à Châteauroux, seront précédés d’un Relais de la Flamme qui se déroulera du 25 au 28 août, en 12 cortèges simultanés qui traverseront 33 départements. Des mesures spécifiques seront prises par les Préfets et une protection similaire à celle organisée lors du Relais de la Flamme des Jeux Olympiques sera mise en place, avec la constitution d’une bulle de sécurité.

Dans la continuité des Jeux Olympiques, la cérémonie d’ouverture du 28 août, qui fera l’objet d’un périmètre SILT (Sécurité Intérieure et Lutte contre le Terrorisme), sera exceptionnelle, puisqu’elle se tiendra au cœur de Paris, à la Concorde. 50 000 personnes sont attendues pour cet évènement, avec 35 000 spectateurs dans les tribunes et 15 000 sur le bas des Champs-Élysées. Ces derniers, issus du grand public, feront l’objet de mesures de sécurité qui seront détaillées par le Préfet de police de Paris au cours du week-end prochain.

Comme précisé par Tony Estanguet, « le premier facteur de réussite sera la sécurité. »

Un évènement international au cœur de la rentrée

Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques de France, a complété l’allocution du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer en soulignant que « ces jeux seront les premiers Jeux Paralympiques de notre histoire », et qu’ils se tiendront au cœur de la rentrée de la Nation. L’un des enjeux majeurs sera donc de fluidifier les flux, afin de garantir l’existence d’une véritable fête populaire.

Les Jeux Paralympiques, qualifiés de « seconde mi-temps » par la ministre des Sports, devraient attirer 4 millions de spectateurs, dont 10 % d’étrangers. 25 000 forces de l’ordre françaises et étrangères, appuyées par 10 000 agents de sécurité privée, seront mobilisées chaque jour, dont 300 membres issus du GIGN, du RAID et de la BRI. Plusieurs délégations sensibles feront l’objet d’une sécurisation spécifique, à l’image de celle d’Israël, protégée en permanence. Bien qu’aucune menace particulière ne soit identifiée pour l’heure, la sécurité absolue et l’engagement total des forces de l’ordre seront la clé de réussite des Jeux Paralympiques.