Des militaires et des civils de la Gendarmerie nationale courent au profit de l’association « Syndrome CHD8, un combat vers l'autonomie »
- Par les chefs d'escadron Florian Seyer et Charlotte Desjardins
- Publié le 23 avril 2024
Une vingtaine de militaires et de civils de la Gendarmerie ont couru le semi-marathon et le marathon de Paris 2024 au profit de l’association "Syndrome CHD8, un combat vers l’autonomie".
C’est la troisième année consécutive que ce groupe d’une vingtaine de personnels de la gendarmerie nationale, militaires et civils, court au profit d’une association.
En mars 2022, puis 2023, ils ont parcouru les 18 kilomètres de l’ÉcoTrail de Paris au profit de l’hôpital Necker. Cette année, ils ont vu plus loin, s’élançant vers le semi-marathon, mais relevant aussi le défi du marathon de Paris 2024.
Leur initiative s’inscrit dans le cadre d’une action solidaire en faveur de l’association Syndrome CHD8, un combat vers l'autonomie. Au-delà de l’aspect caritatif, ces sportifs s’attachent également à promouvoir le lien indéfectible existant entre la gendarmerie, ses partenaires et la population.
À l’instar des années précédentes, la mutuelle UNEOa souhaité soutenir financièrement cette action, en offrant un chèque d’une valeur de 1 500 euros à l’association soutenue. Autre partenaire solidaire, la Fondation Maison de la Gendarmerie (FMG) a également participé à cette œuvre collective, en offrant à chaque coureur un maillot aux couleurs de l’association.
Pourquoi courir en faveur de l’association « Syndrome CHD8, un combat vers l'autonomie » ?
« Syndrome CHD8, un combat vers l'autonomie » est une jeune association, créée en septembre 2023 dans un triple objectif.
D’abord, soutenir les familles en leur proposant un soutien humain constant. Puis, faire découvrir ce syndrome rare au grand public [NDLR : 168 personnes sont aujourd’hui détectées dans le monde ; le syndrome comprend des troubles du spectre autistique et des troubles du sommeil], pour œuvrer à une meilleure reconnaissance des personnes handicapées et des aidants. Et, enfin, récolter des fonds pour aider les enfants atteints de ce syndrome, dans leur développement dès le plus jeune âge.
« Gabriel est notre premier enfant. Il est âgé de 3 ans. Au cours des premiers mois, nous nous sommes aperçus d’un décalage dans ses acquisitions, tant sur le plan moteur que sur les interactions sociales. En septembre 2022, Gabriel a 2 ans, et après des mois à insister pour que des examens plus poussés soient effectués, un diagnostic fut établi : Gabriel présente un retard neuro-développemental associé à des troubles sévères du spectre autistique. En mai 2023, le service de génétique nous informe que les analyses effectuées ont permis de mettre en évidence un variant dans le gène CHD8. Quelques mois plus tard, après des mois de solitude, nous décidons de créer cette association en vue de faire connaître ce syndrome et aider les enfants et les familles impactés », explique Marie-Ange, maman de Gabriel.
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