Place Nette : dans les Landes, les gendarmes conduisent une opération d’envergure de lutte contre la délinquance

  • Par le capitaine Tristan Maysounave
  • Publié le 18 juin 2024
Controle sur une sortie de péage d'un véhicule par la gendarmerie.
© Gendarmerie nationale - GGD 40

Du lundi 10 au jeudi 13 juin 2024, plus de 500 gendarmes ont participé à une opération d’envergure de lutte contre la délinquance aux côtés d’autres partenaires. Objectif : faire place nette avant le début de la saison estivale.

 

Le lundi 10 juin 2024, la préfecture des Landes a lancé une opération Place Nette. Pendant quatre jours, les gendarmes landais, renforcés par un peloton de gendarmes mobiles et des unités spécialisées, ont mené des opérations de police judiciaire visant à démanteler deux trafics de stupéfiants sévissant à Hossegor et Mimizan, communes respectivement situées sur le ressort des compagnies de gendarmerie départementale de Dax et de Parentis-en-Born. Ces réseaux avaient été identifiés grâce aux investigations conduites par les enquêteurs de leurs Brigades de recherches (B.R.).

Table sur laquelle sont posés plusieurs scellés.
© Gendarmerie nationale - GGD 40

Ces opérations ont été complétées par un dispositif d’ordre public mis en œuvre dans la durée dans ces deux circonscriptions, ainsi que sur celle de Mont-de-Marsan. Aux côtés des personnels du Comité opérationnel départemental anti-fraude (CODAF), de la SNCF, des douanes et de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, les gendarmes ont réalisé de nombreux contrôles des flux, notamment sur l’autoroute 63, ainsi que des opérations visant à sécuriser les transports publics, à lutter contre l’économie souterraine (restaurants, snacks, etc.) et contre les atteintes à l’environnement (stockage d’épaves sur des terrains privés, etc.). 509 militaires, dont 444 gendarmes départementaux, ont été mobilisés. Plusieurs moyens spéciaux ont également été engagés, dont quatre équipes cynophiles, deux hélicoptères des Sections aériennes de gendarmerie (SAG) des Pyrénées-Atlantiques et de Gironde, une Cellule d’identification criminelle (CIC) et trois enquêteurs Référents atteintes environnement et santé publique (RAESP).

Dans une forêt, deux gendarmes sont debout devant une caracasse de voiture sur laquelle il tente de récuperer des élements. En premier plan, se trouve le bandeau jaune de sécurité où il est noté "Gendarmerie nationale - Zone interdite"
© Gendarmerie nationale - GGD 40

Pendant ces quatre jours, pas moins de 1 450 véhicules et 1 350 personnes ont été contrôlés. Treize individus ont été interpellés en lien avec les trafics de stupéfiants identifiés et vingt perquisitions ont été menées. Plusieurs des mis en cause ont été présentés en comparution immédiate et placés en détention provisoire à l’issue. Les gendarmes ont également procédé à la saisie de plusieurs véhicules et de plusieurs kilos de drogue. 152 épaves ont été enlevées dans le cadre d’une procédure judiciaire établie en lien avec l’opération « Territoires propres », visant à lutter contre les atteintes à l’environnement sur tout le territoire national. Enfin, les contrôles menés par le CODAF ont conduit à la matérialisation de trois infractions pour travail dissimulé.

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