26 mai 1871 : 35 militaires de la gendarmerie tués à Paris

  • Par la rédaction du site Gendinfo
  • Publié le 08 février 2023

En 1870, les troupes prussiennes envahissent la France. Paris est progressivement assiégé et connaît la famine au cours de l’hiver 1870-71. La tension monte. Les Parisiens sont contraints de manger les animaux du jardin des Plantes pour survivre. Paris subit de violentes manifestations, qui finissent dans le sang. Le chef du gouvernement, Adolphe Thiers, décide de reprendre les canons de la capitale pour s’en servir contre l’assaillant au cours du mois de mars 1871. Mais la population s’y oppose, ce qui donne lieu au second siège de la ville.

Le 21 mai, les troupes versaillaises entrent à Paris ; c’est le début de la « semaine sanglante ». Les Communards décident de faire passer un message aux armées de Thiers, en exécutant des otages.

Le 26 mai 1871, une cinquantaine de détenus, dont trente-trois gardes et deux gendarmes, sont sortis de la prison de Roquette. Ils sont amenés rue Haxo, dans le XXe arrondissement, afin d’y être abattus sous les huées de la foule. Deux jours plus tard, la Commune de Paris est définitivement écrasée.

Une église voit le jour en 1936 sur les lieux du massacre. Elle prend le nom de « Notre-Dame-des-Otages ». Les dépouilles des militaires tués sont rassemblées sous un ossuaire honorant leur mémoire, au cimetière de Belleville (75).

Pour plus d’actualités, vous pouvez consulter le site de la Délégation au patrimoine.

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