Reconnaissance faciale et contrôles préventifs sur la voie publique, l'enjeu de l'acceptabilité

  • Par Contributeur CRGN
  • Publié le 30 septembre 2019, mis à jour le 09 juillet 2024

Note N° 43

Par le Colonel Dominique SCHOENHER, directeur adjoint du CREOGN

"Le CREOGN avait déjà abordé cette question début 2016, une éternité en temps technologique. Les solutions techniques présentaient alors un taux de fiabilité très discutable et les usages grand public restaient marginaux.
Aujourd'hui, la technologie de reconnaissance faciale s’est banalisée dans les usages commerciaux et elle gagne chaque jour en maturité dans la fonction « sécurité publique ». Elle est déjà déployée et ouvertement assumée en tant que moyen de surveillance à l’échelle d’un pays aussi vaste que la Chine. Toutefois, comme tout emploi d’une technologie dans une optique sécuritaire, les polémiques prospèrent quant à ses dérives potentielles, son efficacité réelle et son degré d’atteintes aux libertés individuelles. En effet, si la population française consent à recourir à la reconnaissance faciale dans son quotidien de consommateur, pratique contribuant à la désensibiliser selon certains sociologues, elle n'est pas prête à en accepter l'exploitation par les forces de l'ordre à n'importe quelle condition. (...)"

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