Par Séverine SALIGNAT, gendarme de la réserve opérationnelle, Direction interrégionale des services pénitentiaires

"143 morts violentes au sein du couple ont été dénombrées par les services de police et les unités de gendarmerie sur l’année 2021, contre 125 en 2020, nombre le plus bas enregistré depuis 2006. Le constat alarmant des dernières années et la médiatisation de nombreux cas dramatiques ont entraîné une prise de conscience collective et ont conduit au développement de nouveaux plans gouvernementaux de lutte contre les violences intrafamiliales.
Cellule de base de notre société, la famille a pour but de protéger. Pour autant, elle est trop souvent le théâtre de violences. Ces dernières regroupent différents types de violences : à celles commises au sein du couple, il faut ajouter celles commises envers les mineurs et celles envers les aînés. Si pour l’année 2020, 82 % des auteurs étaient des hommes, il ne faut pas omettre le fait qu’ils sont aussi parfois les victimes. Les violences peuvent revêtir la forme d’agressions physiques, verbales ou psychologiques, sexuelles, économiques, et de cyberviolences… (...)"

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