Pédagogie. Journée « ordre public » et histoire expérimentale

  • Par la rédaction du site CREOGN
  • Publié le 29 mai 2024, mis à jour le 29 mai 2024

Le 28 mai 2028, des élèves du lycée Jacques Amyot se sont rendus à l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) pour y découvrir le thème suivant : « L’ordre public, condition de la République française ».

Cette journée avait été imaginée conjointement par la SNHPG-SAMG, l’Inspection générale de l’éducation, des sports et de la recherche, l’École des officiers de la gendarmerie, la Direction des services départementaux de l’éducation nationale, l’Inspection des services académiques, le Musée de la gendarmerie, avec le concours de la direction des opérations et de l’emploi de la DGGN, du régiment de cavalerie de la garde républicaine, de l’escadron de gendarmerie mobile 21/1 de Melun, et d’une équipe de reconstituteurs.

Elle été l’occasion de présenter un programme riche mêlant des conférences et des ateliers avec des cavaliers de la Garde républicaine et des gendarmes du peloton d’intervention de l’escadron 21/1 de gendarmerie mobile de Melun. Les élèves ont pu échanger avec les intervenants et manipuler du matériel.

Pour la partie histoire, trois reconstituteurs en tenues de gendarmes des années 1930 ont présenté les équipements spéciaux adoptés par la gendarmerie durant cette période pour faire face à la maîtrise des forcenés. De fort Chabrol en 1899 à l’arrestation de Jules Bonnot en 1912, les forces de l’ordre ont longtemps été dépourvues de matériel adapté à ce type de crise. En 1938, le drame de la Porée, près de La Flèche, qui coûte la vie à quatre personnes, dont l’adjudant Elie Pascarel, suscite un émoi national et provoque un débat sur le sujet à l’Assemblée nationale.

La gendarmerie obtient alors les crédits nécessaires à l’acquisition de ses premiers gilets pare-balles et boucliers. Une technique est élaborée pour investir les bâtiments dans lesquels sont retranchés les forcenés. La démonstration du 28 mai a consisté à présenter la progression de ce « groupe cuirassé » formé de trois gendarmes. Tous les équipements ont été conçus d’après nature à partir des originaux conservés au Musée de la gendarmerie. Ces reconstitutions s’avèrent très utiles pour l’historien afin de lui permettre de mieux mesurer les difficultés auxquelles furent confrontés les gendarmes de l’époque en termes de praticité, de confort ou de techniques professionnelles. Les commentaires historiques étaient assurés par le commandant Benoît Haberbusch, co-titulaire de la Chaire.

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