Ce Pôle est piloté par le Chef du Service de la Transformation de la Direction générale de la gendarmerie nationale.

Le Service de la Transformation de la Direction générale de la gendarmerie nationale (STGN) est un organe d'aide à la décision ayant pour vocation d'améliorer la performance de la gendarmerie dans la mise en œuvre des politiques publiques de sécurité et de défense. Il a pour attributions : la conduite de la démarche de performance ; la préparation de l'avenir par la coordination et le suivi des travaux de veille et de prospective autour de trois axes : prospective et innovation ; consolidation et accompagnement ; suivi, évaluation et valorisation des projets.

Le Service de la transformation a quatre missions : anticiper  (rechercher des solutions innovantes : technologies, organisations, structures, ressources, objets, etc...) ; accompagner (développer une offre de service d'accompagnement pour les chefs de projets ou les innovateurs : management, pilotage de projets, conformité au RGPD, maitrise des risques, et veiller à la cohérence des projets avec le plan GEND20.24) ; animer (les communautés des innovateurs et des "makers" quelles que soient leurs unités d'appartenance) et communiquer (valoriser les innovations, les développements et les projets).

Piloté par le Commandant de la gendarmerie dans le cyberespace.

Créé en février 2021, le commandement de la gendarmerie dans le cyberespace relève directement du directeur général de la gendarmerie nationale et a pour mission de piloter, conduire et animer le dispositif de la gendarmerie nationale dans la lutte contre les cybermenaces.

Disposant d'un très haut niveau de technicité, le ComCyberGend est en mesure de réaliser des investigations dans l'ensemble des espaces numériques, mais également de développer de nouvelles méthodes criminalistiques d'investigation numérique. Disposant d'un état-major et d'une direction au niveau central qui lui permet un pilotage stratégique efficace, le ComCyberGend s'appuie également sur l'ensemble des unités opérationnelle délocalisées tels que : les CNTECH, les NTECH ou encore les antennes du C3N.

L'évolution des technologies en matière numérique représentant un enjeux de souveraineté nationale, le ComCyberGend est également un enjeux en matière d'innovation et de partenariats scientifiques. En s'associant avec le GIP ACYMA ou encore Signal SPAM, la Gendarmerie nationale s'assure de mettre tous les moyens en œuvre pour éviter deux écueils : le retard technologique et des œillères sur les menaces innovantes externes.

Piloté par le directeur de l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale

L’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) intervient dans les cas complexes (crimes graves, catastrophes, attentats). Il est chargé de l’examen des traces et indices transmis par les services d’enquêtes et de l’intervention sur des scènes de crime nécessitant du matériel ou des compétences spécifiques.

L’IRCGN a une vocation multidisciplinaire ouverte à tous les domaines scientifiques et développe une politique de recherche appliquée dans quatre directions :

• la recherche de gain d’efficience dans les domaines d’expertise en optimisant ou automatisant ses techniques analytiques ou ses savoir-faire afin de répondre plus vite, plus précisément et mieux à ses requérants ;
• le transfert de savoir-faire ou de méthodes d’essai vers les plateaux criminalistiques départementaux de la gendarmerie ;
• la recherche de technologies de rupture adaptées en veillant à la mise en place rapide de technologies émergentes ;
• l’engagement aux côtés des unités pour la prise en compte de phénomènes et d’affaires complexes.

Piloté par le chef du service central de renseignement criminel.

Le Service Central du Renseignement Criminel (SCRC) est une structure d’aide à la décision et à l’enquête qui apporte des informations et une compréhension précise de la criminalité organisée et de masse afin d’orienter les actions contre la délinquance dans les phases préjudiciaire et judiciaire.

Il s’adapte constamment pour prendre en compte les évolutions de la délinquance, les changements dans le droit des fichiers et les améliorations des méthodes, notamment celles relatives au traitement des données de masse et de statistiques. Il est à la pointe de disciplines scientifiques comme l’intelligence artificielle ou encore le big data.

Il développe des outils propres pour :

• assurer l’administration opérationnelle de bases de données judiciaires ;
• organiser la détection, la description, le suivi, l’analyse et l’anticipation des phénomènes criminels ;
• appuyer les échelons intermédiaires et les unités dans leurs missions de renseignement criminel et d’enquêtes judiciaires.

Copiloté par le Pôle Judiciaire de la Gendarmerie Nationale (PJGN), hébergeant l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (Pole Laboratoire) et le Service Central du Renseignement Criminel (Pôle Analyse), le PJGN contribue à l’impulsion et à la coordination du développement des outils criminalistiques, tant sur les aspects forensiques traditionnels que des nouvelles frontières. Alliant expériences opérationnelles, sur le plan national et sur les théâtres extérieurs, le PJGN est l’acteur principal de l’expression des nouveaux besoins métiers au niveau central.

En lien avec ses partenaires académiques ou industriels, il mène des projets de recherche et d'innovation sur l'ensemble du spectre scientifiques afin de contribuer à l'amélioration des procédés existants dans le cadre de la résolution d'affaires criminelles ou d'expertises judiciaires.

Copiloté par le Centre de Recherche de l’Ecole des Officiers de la Gendarmerie Nationale (CREOGN) est chargé d’accompagner les élèves-officiers de la gendarmerie nationale dans leurs études supérieures et de valoriser les compétences académiques et scientifiques de l’ensemble des militaires de la gendarmerie.

Les objectifs du CREOGN se concrétisent par : la publication d’une revue mensuelle et d'une veille juridique ; l’organisation de manifestations scientifiques ; la reconnaissance du parcours doctoral au sein de la gendarmerie ; la constitution d’un centre de ressources documentaires agrégeant l’ensemble des travaux de niveaux bac+5, et au-delà des gendarmes.

Les actions du CREOGN se font en faveur des partenaires de la gendarmerie grâce aux contributions de professeurs d’université, d’enseignants-chercheurs ou de doctorants au sein des publications ; mais aussi par le cofinancement de travaux de thèse du secteur civil sur des thématiques de sécurité intérieure.

Piloté par le chef du Service des technologies et des systèmes d'information de la sécurité intérieure.

Le service des technologies et des systèmes d’information de la sécurité intérieure (ST(SI)²) est un service à compétence mixte Police-Gendarmerie en charge d’animer la politique d’innovation technologique du ministère de l’Intérieur. Les compétences techniques du ST(SI)² lui assurent la capacité de développer des innovations logicielles ou matérielles, d’initiative ou sur expression de besoin des services. Le ST(SI)² dispose également d’une capacité de mise en production afin de faire bénéficier l’ensemble des services de la gendarmerie nationale des solutions logicielles innovantes testées et développées en interne. Enfin, ses infrastructures lui confèrent une aptitude à porter des projets d’envergure qui vont bénéficier à l’ensemble du ministère de l’Intérieur.

Le STSISI réponds par conséquent à deux besoins opérationnels majeurs pour le ministère de l'intérieur : la modernisation et le maintien en condition opérationnelle de ses infrastructure numérique. Qu'il s'agisse de la première ou de la seconde, aucune de ses missions ne pourrait intervenir sans une capacité technique à maitriser l'ensemble des environnements numériques (Linux, Windows, etc.) afin de garantir la sécurité des infrastructures et des logicielles face aux nouvelles menaces technologiques.