Les missions

  • Par la rédaction du site ONISTS
  • Publié le 09 avril 2024, mis à jour le 10 mai 2024

L'Observatoire a trois missions principales : orienter la recherche, identifier les technologies de rupture et évaluer la menace technologique.

On entends par "recherche académique", traditionnellement celle qui est menée par les universités et instituts de recherche, mais il convient désormais d'y associer les actions des Écoles du Service Publique et des Grandes Écoles.

Fondamentale, théorique, mais également appliquée et empirique, la recherche académique se caractérise par sa rigueur et sa méthodologie. Essentielle pour le progrès scientifique, elle alimente l'innovation et contribue à la souveraineté scientifique et technologique de la France en assurant, tant au secteur public, qu'au secteur privé, de disposer demain de compétences rares. Ainsi, la recherche académique joue un rôle stratégique dans le renforcement de la position et la compétitivité de la France et de la Gendarmerie nationale.

À ce titre, l'Observatoire coordonne les relations partenariales à caractère scientifique ou académique de la Gendarmerie nationale.

La Gendarmerie nationale s'intéresse de près au technologies émergentes pour améliorer son efficacité et sa réactivité. Cela  concerne aussi bien ses missions de police administrative ou judiciaire, d'expertise ou encore son organisation.

Qu'ils s'agissent de nouveaux outils, nouvelles méthodes ou procédure, l'innovation scientifique et technique est déployée au service de l'accueil des victimes, du recueil de la preuve, de l'analyse des traces, de la gestion de la carrière des personnels, de la prévention des risques psycho-sociaux, ou encore de la modernisation des équipements des militaires afin de faciliter leurs actions sur le terrain et de mieux assurer leur sécurité ou celle des citoyens.

A ce titre, l’Observatoire s’assure de la cohérence des projets de recherche au regard du Plan Stratégique Recherche et Innovation (PSRI), proposé par le Conseil scientifique de la Gendarmerie nationale et adopté par le Directeur Générale de la Gendarmerie Nationale.

Les progrès technologiques s'accompagnent nécessairement d'un certain nombre de risques, parfois accidentels, parfois malveillants, qu'ils convient d'identifier pour mieux les anticiper et s'y préparer.

En comprenant comment les criminels exploitent les technologies pour commettre des crimes tels que la cybercriminalité, le vol d'identité, la fraude en ligne et le cyberharcèlement, la Gendarmerie nationale peut mettre en place des mesures préventives pour protéger les citoyens et les entreprises contre ces menaces. Les technologies peuvent également être détournées à des fins de terrorisme, d'espionnage et d'attaques contre les infrastructures critiques. En évaluant ces risques, la Gendarmerie nationale peut élaborer des stratégies et des contre-mesure technique tant pour la prévention que l'investigation de ces menaces potentielles.

En comprenant comment les utilisateurs s'approprient les nouveaux outils, qu'il s'agisse des données massives, des drones, ou des moyens d'auto-défense, les nouvelles technologies s'inscrivent dans un cadre social et juridique afin de protéger les valeurs sociales face à l'engouement, la facilité ou la complexité et la perte de maitrise de certains outils. Ainsi, la Gendarmerie nationale veille également à sensibiliser les citoyens, entreprises et ses personnels aux risques qui accompagnent une mauvaise maitrise des nouvelles technologies.

 

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