Historique du GIGN

  • Par la rédaction du site GIGN
  • Publié le 27 mai 2024, mis à jour le 27 mai 2024

Les événements de 1972 font naître dans de nombreux pays, une réflexion sur les problématiques de lutte contre les agressions terroristes. La prise d’otages qui se déroule en septembre 72 aux Jeux Olympiques de Munich (Allemagne) en est le catalyseur le plus marquant. Mais la réflexion est déjà dans les esprits depuis quelque temps et dès novembre de cette même année, la gendarmerie propose de créer, en région parisienne, un commando destiné à lutter contre la piraterie aérienne, constitué «à partir d’éléments sportifs entraînés» et «dont l’intervention pourrait être demandée sur l’ensemble du territoire national».

A sa création en 1974, le GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) est scindé en deux groupes :

  • le GIGN 1, basé à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), descendant de l'ECRI (Equipe commando régionale d'intervention) créée au sein de l'escadron 2/2 de gendarmerie mobile ;
  • le GIGN 4, basé à Mont-de-Marsan (Landes), au sein de l'escadron 9/11 parachutiste de gendarmerie mobile.

Les deux unités sont regroupées en 1976 à Maisons-Alfort, au sein d'un seul GIGN, déplacé en 1983 à Versailles (Yvelines).

En 1984, les capacités antiterroristes de la gendarmerie se développent et un GSIGN (Groupement de sécurité et d'intervention de la gendarmerie nationale) est créé. Il se compose du GIGN, de l'escadron 9/11 parachutiste rebaptisé EPIGN (Escadron parachutiste d'intervention de la gendarmerie nationale) et du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la république), créé en 1983, pour assurer la sécurité du chef de l'Etat. Enfin, en 1985, est créé le groupe d'instruction, qui portera par la suite les noms de centre de formation puis de GISA (Groupe d'instruction et de sécurité des activités).

Dans un souci d'adaptation permanente de l'outil de contre-terrorisme à la menace, une importante réforme est engagée en 2007. Elle conduit à la création d'un nouveau GIGN, à la date du 1er septembre 2007, qui incorpore désormais au sein d'une même unité le GIGN de 1974, l'EPIGN, le détachement gendarmerie du GSPR et le GISA.

Depuis l'origine, les hommes du GIGN se sont engagés dans des opérations célèbres et sur des zones de crise multiples en France comme à l'étranger, libérant ou évacuant plus de 600 otages et 700 ressortissants français et étrangers menacés.

L'intervention conduite le 26 décembre 1994, au cours de laquelle les otages du vol AF 8969 furent libérés sains et saufs sur l'aéroport de Marseille-Marignane, reste l'exemple des situations extrêmes que le GIGN est en mesure de gérer aujourd'hui plus encore qu'hier.

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