Stage « instructeur de combat » au profit des formateurs des écoles et des centres de la gendarmerie

  • Par CBA David Chaperon
  • Publié le 03 mai 2024
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Le Commandement des école de la gendarmerie nationale (CEGN) a organisé du 22 au 26 avril 2024, au sein de l’École de gendarmerie de Montluçon, un stage « instructeur de combat » au profit des formateurs des Écoles de gendarmerie (EG), de l'École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN), du Centre national d'entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG) et du Centre de production multimédia de la gendarmerie nationale (CPMGN).

Dans le cadre du renforcement des compétences des militaires de la gendarmerie, initié depuis deux ans par le Commandement des école de la gendarmerie nationale (CEGN), afin de préparer les gendarmes à affronter les menaces et les chocs à venir, un stage « instructeur de combat » a été organisé, du 22 au 26 avril 2024, au sein de l’École de gendarmerie de Montluçon, au profit des formateurs des écoles (EG/EOGN) et des centres (CNEFG/CPMGN) de la gendarmerie.

Ce stage a été mis en place, à la suite du bilan de la dernière commission matière « instruction tactique » du 18 janvier 2024. Lors de cette commission, des évolutions majeures du programme I.T. (Intervention tactique) avaient été validées avec notamment l’échelonnement de l’instruction tactique, le rajout pour les élèves GM de l’UV1 combat, la prise en compte d’un volet aguerrissement et l’appui des cadres de contact dans la conduite de l’instruction tactique.

Placé sous la direction du chef de bataillon (CBA) David Chaperon, officier de l’armée de Terre et référent formation au combat, le stage « instructeur de combat » a été organisé en collaboration étroite avec l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent-l’École et conduit par deux formateurs combat de l’école.

La finalité du stage était de former au sein des écoles et des centres de la gendarmerie nationale des référents combat aptes à transmettre les éléments de langage relatifs à la conduite de la formation au combat. Les objectifs étaient de mettre à jour les connaissances des formateurs, d’uniformiser les éléments de langage, de conseiller dans les démarches pédagogiques à adopter et de mettre en place les outils indispensables à la conduite de l’instruction au combat.

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Combat individuel et de l’équipe, combat du groupe et conduite de l’instruction tactique

La formation au combat des élèves gendarmes vise à leur faire acquérir des savoir-faire tactiques fondamentaux et des aptitudes au combat (capacité à réagir face à l’imprévu). Un gendarme (GAV/ESOG/OG) doit être au minimum en mesure, d’analyser une situation, se déplacer en sécurité en utilisant au mieux son environnement, se protéger si nécessaire, réagir face à un imprévu avec ou sans utilisation de son arme, se renseigner en permanence et rendre compte.

Afin de répondre aux attendus des élèves et des formateurs, le stage était composé d’une phase théorique en salle et d’une phase de restitution sur le terrain. Il comportait principalement trois parties : le combat individuel et de l’équipe, le combat du groupe et la conduite de l’instruction tactique.

Après un rappel du Concept commun de combat terrestre (C3T), l’équipe encadrante de l’ENSOA a abordé la formation individuelle du combattant en détaillant le volet pédagogique. Les instructeurs ont ensuite fait effort sur la conduite de l’instruction du niveau équipe et groupe sous forme d’ateliers combat afin de privilégier la notion de « DRILL »*. Les cellules I.T. des écoles et des centres sont les garants de la formation au combat, et ont un rôle primordial dans la préparation des séances. Les cadres de contact, en s’appuyant de leur expérience, doivent travailler en étroite collaboration avec les cellules spécialisées dans le but de donner du sens à leur action et participer activement à la conduite de la formation au combat. Enfin, les instructeurs de l’ENSOA ont mis à disposition des stagiaires les outils indispensables à la conduite et à la compréhension de l’instruction tactique.

Le stage « instructeur de combat » conduit par des instructeurs de l’armée de terre a permis de rehausser le niveau tactique des formateurs des écoles et des centres de la gendarmerie. Ces derniers disposent, dès à présent, des connaissances et des outils nécessaires pour conduire le programme rénové de l’instruction tactique et ainsi renforcé les compétences des militaires de la gendarmerie et leur permettre de faire face à un cadre d’action plus exigeant.

*Entraînement composé d'une série d’exercices qui permet, par leur répétition, de rendre les militaires aptes à exécuter sans hésitation, rapidement et sans faute, les manœuvres correspondantes dans les situations de stress extrême.

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