Le gendarme Fabien, porteur de la Flamme Olympique à Sainte-Menehould

  • Par Hélène THIN
  • Publié le 30 juin 2024
Un homme d'âge moyen, en uniforme de gendarme, pose debout, les mains croisées devant lui, à côté de son véhicule bleu. Sur la portière, la mention "Gendarmerie" est inscrite
© D.R.

Le maréchal des logis-chef Fabien, de la brigade de proximité de Gueux, dans la Marne, compte parmi les 11 000 relayeurs sélectionnés pour participer au relais de la Flamme Olympique, ce dimanche 30 juin, à Sainte-Menehould. Un moment solennel pour ce gendarme et sportif engagé.

Depuis son arrivée dans le port de Marseille, le 8 mai 2024, la Flamme Olympique poursuit son épopée à travers la France, visitant 65 départements avant la cérémonie d’ouverture des J.O., qui aura lieu le 26 juillet, à Paris. L’occasion de valoriser le patrimoine culturel et naturel français. Parmi les territoires ainsi mis en lumière, la Marne accueille la Flamme ce dimanche 30 juin.

Capitale de l’Argonne, la petite ville pittoresque de Sainte-Menehould figure parmi les sept communes du département situées sur l’itinéraire du Relais de la Flamme. C’est ici que le maréchal des logis-chef Fabien s’élancera, tout de blanc vêtu, couleur symbole de la paix, de l’unité et la fraternité entre les peuples. Comme 11 000 autres personnes, le militaire de 48 ans a été sélectionné pour porter la Flamme Olympique. Un rôle qui représente tout un symbole pour Fabien. Avant de rejoindre les rangs de la gendarmerie, à l’âge de 30 ans, c’est en effet dans le domaine sportif que le militaire débute sa vie professionnelle.

Joueur de tennis de table et professeur d’éducation physique et sportive, une première vie avant la gendarmerie

Originaire de Chalifert, une petite commune de Seine-et-Marne, Fabien grandit en région parisienne. Dès son plus jeune âge, il se met au tennis de table, sous l’impulsion de son père. Un sport qu’il pratiquera en compétition, parallèlement à ses études, pour devenir n°10 français en catégorie junior.

Une fois le bac en poche, il entre à la faculté de Paris X – Nanterre, où il intègre la filière des Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS). Ses cours se déroulent à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP), centre international de référence d’entraînement olympique et paralympique, où il côtoie les plus grands sportifs. Il obtient sa licence, puis devient professeur d’Éducation physique et sportive (EPS). Durant cinq ans, il enseigne dans plusieurs collèges et lycées de la région parisienne. Des années durant lesquelles il continue à pratiquer le tennis de table. À la même période, il se hisse au rang de 62e joueur français. Au sein du club de tennis de table de Serris (77), il créé bientôt le pôle féminin. Une nouvelle aventure, à la fois sportive et humaine. « J’ai participé au développement de l’équipe féminine. Une équipe que le club a menée en première division », confie t-il.

En 2006, sa vie professionnelle prend une toute autre direction. « J’ai décidé de devenir gendarme. J’ai intégré en 2007 la brigade territoriale de Gueux, une petite commune située à 8 kilomètres à l’ouest de Reims, indique t-il. Malgré ce changement de cap, j’ai toujours conservé un lien étroit avec le sport. » Aujourd’hui encore, il intervient ponctuellement au profit du club de tennis de table de Gueux, où il apporte son expertise pour aider au développement des équipes.

Le sport, symbole de fraternité

« Le sport est avant tout synonyme de partage et de cohésion, des valeurs essentielles à mes yeux », résume Fabien. J’ai aussi appris la rigueur et la discipline au contact d’entraîneurs qui m’ont accompagné, et m’ont conduit à jouer à un niveau national et international. »
Ces valeurs, il les transmet à ses enfants, aujourd’hui âgés de 13 et 16 ans, avec lesquels il pratique de nombreux sports : escalade, planche à voile, randonnées nature, geocaching, badminton…

Aussi, lorsque sa hiérarchie le sollicite pour être porteur de la Flamme, c’est avec enthousiasme et fierté qu’il se lance dans l’aventure. « Les Jeux Olympiques, ça fait rêver ! C’est un événement exceptionnel, symbole de fraternité, souffle t-il. C’est dans ce même esprit que j’interviens chaque jour au contact de la population, en ma qualité de gendarme. En cela, mon métier et le sport se rejoignent autour de valeurs communes. »

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