En Gironde, la maréchale des logis-cheffe Laure raconte sa fierté d’avoir porté la Flamme Olympique

  • Par le capitaine Tristan Maysounave
  • Publié le 29 mai 2024
La MDC Mouly portant la Flamme à Mérignac.
© GEND/ SIRPAG/ BRC.TAUPIN

Le jeudi 23 mai, la maréchale des logis-cheffe Laure, affectée au Peloton motorisé (P.Mo.) d'Abzac, portait la Flamme Olympique à Mérignac (Gironde). Retour sur un moment à jamais gravé dans sa mémoire.

Le jeudi 23 mai, la Flamme Olympique était en Gironde. Le relais s’est élancé du vignoble de Saint-Émilion pour terminer son parcours sur la place des Quinconces, à Bordeaux. Parmi les 219 relayeurs engagés sur cette journée figurait la maréchale des logis-cheffe Laure qui, à tout juste 30 ans, mène une vie bien remplie entre son métier de gendarme et le basket de haut niveau.

Une passation symbolique

C’est aux alentours de 14 heures que la passation a eu lieu. Le relayeur numéro 45, en la personne de Sébastien Baumert-Stortz, vice-procureur de la République au tribunal judiciaire de Bordeaux, passionné de plongeon, a transmis la Flamme Olympique à la maréchale des logis-cheffe Laure. Deux agents de l’État œuvrant dans le domaine de la justice et de la sécurité, un moment fort en symboles.

Transmission de la Flamme entre Sébastien Baumert-Stortz, vice-procureur de la République et la maréchale des logis-cheffe Laure.
© GEND/ SIRPAG/ BRC.TAUPIN

Quelques minutes avant de s’élancer, Laure nous a confié son émotion. « Je me sens un peu stressée, mais en même temps très enthousiaste. Ma famille va me regarder porter la Flamme. Ce moment de partage n’aura lieu qu’une fois dans ma vie, c’est une immense fierté ». Et Thibault, son compagnon présent aux premières loges pour assister à l’évènement et la soutenir, de compléter : « Laure était très heureuse quand elle a su qu’elle serait relayeuse, elle était tellement nerveuse qu’elle n’en a pas dormi de la nuit (rires) ».

La MDC Laure portant la flamme, escortée par le P.M.o d'Abzac et des gendarmes mobiles.
© GEND/ SIRPAG/ BRC.TAUPIN

Alors que le cortège parvient jusqu’à Laure, celle-ci découvre au cours de la passation que la Flamme est escortée par des motocyclistes de sa propre unité, le P.MO. d'Abzac. La fête est totale, son relais va lui permettre de communier avec les spectateurs, nombreux sur le bord des routes, sa famille et ses camarades.

La MDC Laure prise en photo par des spectateurs.
© GEND/ SIRPAG/ BRC.TAUPIN

À petite foulée, Laure parcourt la courte distance qui la sépare du prochain porteur. « 200 mètres c’est beaucoup trop court. Quand j’ai aperçu le relayeur suivant, j’ai juste eu envie de continuer pour profiter encore de ce moment. Ma main tremblait pendant que je portais la Flamme. J’ai senti que je procurais du bonheur aux spectateurs. Ces 200 mètres resteront gravés dans ma mémoire à jamais ».

Devenir porteuse de la Flamme, une évidence

« Il y a quelques mois, la gendarmerie a publié un appel à volontaires pour devenir porteur de la Flamme Olympique, explique Laure. J’y ai immédiatement répondu en joignant une lettre de motivation. Porter la Flamme c’était pouvoir représenter la France et la gendarmerie au travers des valeurs du sport que j’affectionne ».

Anneau remis à chaque porteur de la Flamme pour immortaliser leur engagement.

Anneau remis à chaque porteur de la Flamme pour immortaliser leur engagement.

© GEND/ SIRPAG/ BRC.TAUPIN

Un dessein que Laure imagine déjà depuis plusieurs années : « Je fais du sport et notamment du basket depuis toute petite. Après avoir obtenu un master dans le sport à Toulouse, je suis rentré en gendarmerie en 2019. À la sortie d’école, j’ai été affectée au P.Mo. d’Abzac. Le fait de travailler avec des motocyclistes m’a donné envie d’approfondir cette spécialité, j’ai donc présenté les tests de sélection que j’ai réussis. J’adore les missions que l’on nous confie, j’y retrouve des valeurs similaires à celles du sport comme le dépassement de soi ou encore l’esprit d’équipe qui est absolument nécessaire pour parvenir à se coordonner. À côté des mon activité professionnelle, le basket prend une place importante dans ma vie. Je suis licenciée au sein du club Vallée de l’Isle de Libourne avec lequel j’effectue des entraînements et des matchs lorsque mes permanences me le permettent. La gendarmerie m’offre également la possibilité de jouer au basket à haut niveau. Je fais ainsi partie de l’équipe de France militaire et de l’équipe de France gendarmerie, c’est d’ailleurs ce que j’ai valorisé dans ma lettre de motivation. »

GEND/ RGNA

Le relais à peine terminée, Laure se projette déjà dans l’après : « En juin, je participerai au championnat du Monde militaire de basket 3 contre 3 se tenant en Serbie. Avec mon équipe, nous effectuerons une préparation du 2 au 7 juin à Angers. Notre objectif est de revenir avec une médaille ». En juillet 2023, à l’occasion des mêmes championnats, Laure et ses coéquipières avaient obtenu une belle troisième place.

 

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