Jeudi 11 juillet, dès les premières lueurs du jour, dans le silence matinal de la capitale, le Régiment de cavalerie, les 1er et 2ème Régiments d’infanterie et les motocyclistes de la Garde républicaine étaient rassemblés pour une dernière répétition sur l’avenue Foch, choisie cette année pour accueillir le défilé de la Fête nationale, en lieu et place des Champs-Élysées.

Cette avenue, plus courte et moins large que « la plus belle avenue du monde », a nécessité une adaptation minutieuse des mouvements des troupes. Aucun blindé ne prendra part aux célébrations, et le nombre de soldats mobilisés pour participer au défilé a été réduit d’un quart.

Toujours en raison de ces dimensions particulières, le défilé équestre sera formé, ce dimanche, en un carré de six rangs sur six, soit 36 cavaliers, contrairement aux 48 habituels, voire 72 dans le passé.

Contrainte supplémentaire cette année : devant la tribune présidentielle, où les militaires, se séparent en deux blocs tout en saluant le chef de l’État, ils devront prendre un virage à 170° contrairement à un angle de 90° les années précédentes sur l’avenue des Champs-Élysées. C’est donc un défi de taille pour les troupes qui se sont entraînées sans relâche afin d’être prêtes pour le grand jour.