« Soyons responsables, consommons authentique – Stop à la contrefaçon qui nuit à la planète ». Voici le message qui sera passé par les ambassadeurs de l’Union des fabricants (Unifab) du 11 juillet au 23 août, sur les plages et les marchés du sud de la France. La campagne a été lancée par M. Christian Peugeot, président de l’Unifab, M. David Lisnard, maire de Cannes, M. Christophe Blanchet, député du Calvados et président du Comité national anti-contrefaçon (CNAC), Mme Annick Bartala, directrice interrégionale des douanes de PACA, le général de corps d’armée Arnaud Browëys, commandant de la région de gendarmerie de PACA, et M. Pascal Faure, directeur général de l’INPI. Elle a pour objectif d’alerter le grand public sur les effets et conséquences néfastes des contrefaçons, à travers une exposition de produits contrefaits à la mairie de Cannes et une destruction sur le parvis de l’Hôtel de Ville.

La contrefaçon, un danger aux multiples incidences

Considérée au sens large comme le fait d’imiter ou de produire frauduleusement une chose au préjudice de celui qui avait le droit de la fabriquer ou de la reproduire, la contrefaçon est devenue un véritable fléau.

En plus de l’impact économique bien connu qu’elle engendre, elle présente des risques pour la santé et la sécurité ; les produits fabriqués ne respectant aucune norme et aucun standard de fabrication. Elle peut dès lors être la cause d’accidents domestiques ou d’allergies

Ses répercussions sur l’environnement sont également dommageables. Pollution après l’utilisation de produits toxiques, bilan carbone désastreux ou encore recyclage impossible sont autant de conséquences écologiques induites par la conception et l’achat de produits contrefaits.

Afin de limiter tous ces dangers, l’Unifab sensibilise les consommateurs et appelle à leur vigilance sur le fait de consommer « authentique ».

Lutter contre la contrefaçon

L’organisation de cette campagne démontre de la volonté de l’ensemble des services administratifs et répressifs de coopérer afin de lutter contre le phénomène. Au sein de la gendarmerie, l’action est quotidienne. L’institution dispose en effet d’enquêteurs spécialisés en délinquance financière et d’une cellule nationale de lutte contre la contrefaçon, créée en 2015, chargée de coordonner l’ensemble de l’activité. Le Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (ComCyberGend) dispose également de 6 700 cybergendarmes qui agissent contre les espaces de vente illicites en ligne. Dans le cadre d’un partenariat entre la gendarmerie et Unifab, plusieurs formations sur les contrefaçons sont dispensées aux gendarmes, en métropole et en outre-mer.