Lutte contre les stupéfiants : création d’une CROSS en Polynésie française
- Par la lieutenante Floriane Hours
- Publié le 21 janvier 2021
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Depuis le 1er octobre 2020, le commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française a installé dans ses locaux une Cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants (CROSS). Mise en place de façon permanente, cette cellule est un atout majeur dans la lutte contre le trafic de drogue, particulièrement développé dans le Pacifique.
Cela faisait plusieurs mois qu’ils l’attendaient, c’est enfin chose faite. Le commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française accueille désormais une Cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants (CROSS).
Présenté en septembre 2019, dans le cadre du plan national de lutte contre les stupéfiants, ce dispositif, expérimenté depuis 2015 à Marseille, a été depuis largement déployé sur l’ensemble du territoire national, avec pour objectif d’en doter chaque département.
Pilotée par la gendarmerie, la cellule polynésienne compte aujourd’hui un sous-officier affecté à temps plein, qui sera prochainement rejoint par une fonctionnaire de la police nationale.
Plusieurs acteurs, un objectif
Le dispositif est le fruit d’une collaboration entre sept acteurs principaux : la section de recherches, la brigade de recherches, le groupe interministériel de recherches, la police aux frontières, la direction de la sécurité publique, le service de renseignement territorial et les douanes. L’action de ces sept membres est complétée par le travail des forces armées, qui agissent principalement sur les narcotrafics maritimes.
La cellule a pour ambition de collecter, trier, enrichir, puis rediffuser toutes les informations ou signalements relatifs à des trafics de stupéfiants sur l’ensemble de la zone.
Des résultats encourageants
Depuis sa création, il y a quatre mois, la CROSS de Polynésie a déjà traité plusieurs dizaines d’informations. Elle développe actuellement son réseau de « capteurs » auprès de tous les acteurs du territoire (bailleurs, proviseurs, opérateurs maritimes et aériens, etc.), afin de densifier et de diversifier les remontées de signalements.
Les débuts de cette structure sont très encourageants, qu’il s’agisse de la nature des renseignements recueillis ou de la transversalité des opérations inter-services qui en découlent.
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