Le premier temps fort de cette après-midi du 28 juin a été l’inauguration de l’esplanade de Melun, baptisée en hommage au colonel Arnaud Beltrame, par le ministre de l’Intérieur et le maire de la ville.

À cette occasion, Gérard Collomb a salué cette initiative qui permettra à chacun de se souvenir de « cet homme qui mettait la France, les valeurs républicaines au-dessus du tout, au point de consentir, pour elles, au sacrifice suprême ».

Après une minute de silence, les autorités ont convergé vers l’EOGN pour assister à la suite des cérémonies.

Le baptême de promotion imprime, d'une manière forte, le rattachement à un parrain, dont l'ensemble des élèves souhaite s'approprier les valeurs de courage et d'abnégation. À cette occasion, la 124e promotion a été baptisée « Colonel Beltrame ».

En hommage au colonel Beltrame, qui y avait également été élève, le drapeau de l’École militaire interarmes (EMIA) était présent sur les rangs.

Cette cérémonie marquait également la fin de scolarité de la promotion « Général Artous », dont les officiers rejoindront leur affectation en août prochain.

« Sans vous la liberté reculerait. Vous pouvez être la génération de la victoire contre le terrorisme. Merci de votre engagement au service de la France  », a déclaré le ministre de l’Intérieur à l’adresse des deux promotions réunies.

Gérard Collomb a également rappelé les nombreux défis qui les attendent, au premier rang desquels la lutte contre le terrorisme. « Votre rôle, à vous officiers, sera de former vos hommes à adopter cette posture de veille permanente au service de nos concitoyens ».

Le ministre est également longuement revenu sur ses attentes dans le cadre de la sécurité du quotidien : « Nous souhaitons nous appuyer sur vos savoir-faire, votre expertise, sur la connaissance intime que vous allez développer de notre pays, pour proposer aux Français des réponses de sécurité sur-mesure », a-t-il souligné, les enjoignant pour cela à travailler en confiance avec tous les acteurs de terrain et surtout à tisser un lien étroit avec la population, « parce qu’il n’est pas de bonne politique de sécurité qui ne s’appuie sur les besoins exprimés par nos concitoyens ».