Femmes en gendarmerie : à l’heure du bilan, le débat reste ouvert
- Par Contributeur CRGN
- Publié le 04 janvier 2016, mis à jour le 11 juillet 2024
Note N° 17
Dans le cadre de l'atelier de recherche du 09 novembre 2015 sur "Les Femmes en gendarmerie", la Note du CREOGN vient de paraître.
"Lors de son discours prononcé à l’École des officiers de la gendarmerie nationale le 2 juillet 2013, le Premier ministre Manuel Valls déclarait : « Il y a 30 ans, la gendarmerie a ouvert ses rangs aux femmes sur le terrain. Elles étaient une centaine de pionnières. Il leur a fallu vaincre des réticences, parfois l’hostilité. Aujourd’hui, aucun bastion de la gendarmerie ne leur est fermé… ».
Cette affirmation prend tout son sens alors que 30 sous-officiers féminins ont été affectés, pour la première fois, dans trois escadrons de gendarmerie mobile. Pour comprendre l'ampleur de l'évolution qu'illustrent ces affectations, il convient de rappeler que, jusqu’en 1983, les seuls militaires féminins de la gendarmerie étaient des personnels de soutien. La loi du 13 juillet 1972 s’impose pourtant comme un tournant pour l’Institution, les distinctions statutaires entre les deux sexes étant supprimées dans les armées. La loi instaure par ailleurs l’égalité de rémunération, mesure très avant-gardiste, toujours sans équivalent dans le secteur privé. (...)"
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